L’un des deux accusés, un ancien porte-parole, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Le second, un ex-militant, a écopé d’une amende de 5 000 euros. Ils étaient poursuivis pour « provocation publique à la haine » après avoir pris pour cible Kamel Kabtane, accusé d’avoir appelé à la prière pendant le confinement.
Il expliquait à l’époque que le seul appel à la prière lancé à Lyon pendant le confinement avait été celui lancé le 25 mars 2020, en même temps que les cloches de toutes les églises de France sonnaient en solidarité avec les soignants. Mais les identités avaient continué de viser le recteur.
A l’époque, Génération identitaire avait projeté sur le minaret de la mosquée des visuels dénonçant ces appels à la prière musulmane qui, selon eux, avaient résonné pendant le confinement.
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